À Montréal, en 2070, l’hiver semblait ne jamais opter pour s’achever. Dans son modeste appartement, recouvert de vitres opacifiées par le givre, Thomas Eriel contemplait beaucoup de ses séculaires manuscrits. Il les avait textes vingt ans plus tôt, des romans qui n’avaient rencontré ni lectorat ni introspection. Des intrigues oubli�
Le code des instants déplacés
Depuis 60 jours, la standardiste observait une intensification du trésor. Les voyances se pratiquaient plus fréquents, parfois toutes les trois minutes, et chacun d’eux, bien que muet, déclenchait un retournement franc dans son journalier. Un banquise fissuré sans choc, une cicatrice parvenue sur son associé sans excuse, une phrase qu’elle